C'est le nombre de mouvements distincts communs aux enchaînements de l'école Yang. Ces mouvements aux noms évocateurs et souvent trompeurs dissimulent en réalité une multitude d'applications martiales, indécelables pour un oeil non-initié.
Laissez-moi vous les présenter :
Ouverture du Taiji
Caresser l'encolure du cheval
Mouvoir les mains
Frapper avec le dessus du pied
Saisir la queue de l'oiseau
Coup de talon
Simple fouet
Coup de poing vers le bas
Élever les mains
Double coup de pied
Jouer du pipa
Frapper le tigre avec les poings
La grue blanche déploie ses ailes
Frapper les oreilles de l'adversaire
Brosser le genou
Ramasser
Donner un coup avec le dos du poing
Séparer la crinière du cheval sauvage
Dévier, parer, coup de poing
La fille de jade lance la navette
Fermeture apparente
Le serpent qui rampe
Croiser les avant-bras
Le coq d'or se tient sur une patte
Porter le tigre vers la montagne
Le serpent blanc darde sa langue
Simple fouet en diagonale
Le simple balayage
Poing sous le coude
Coup de poing vers le bas-ventre
Repousser le singe
Former les sept étoiles
Ramasser l'aiguille au fond de la mer
Chevaucher le tigre
Déplier l'éventail
Double balayage
Tirer à l'arc sur le tigre
La combinaison et la répétition de ces mouvements offre à l'école Yang un enchaînement en 108 mouvements, découpé traditionnellement en trois parties de tailles inégales ou, d'après un découpage moderne, en quatre sections de même durée.