Le Taijiquan véhicule une image confuse : gymnastique, technique de combat, art de vivre, méditation en mouvement...
Si chacune de ces étiquettes peut correspondre à une manière d’envisager la pratique, aucune n’en offre une définition satisfaisante.
Le Taijiquan est le fruit de la rencontre de la tradition martiale chinoise et d’un courant ancien du taoïsme.
Fidèle à ce double héritage et rompu à la logique alchimique taoïste, l’expert utilise son corps comme un creuset. Les axes et les angles des postures de l’enchaînement sont les premiers ingrédients qu’il assemble pour amorcer une longue série de réactions qui vont changer en profondeur non seulement son corps, mais aussi son esprit.
De la sorte, la sagesse taoïste sublime la technique martiale, tandis que l’art martial devient l’assise d’un travail que le pratiquant réalise sur lui-même. Aussi le Taijiquan est accessible à tous et chacun y puise à la mesure de l’engagement et des efforts fournis.
L'orthographe d'usage "Taijiquan" a été retenue pour l'ensemble des articles de ce site par commodité. La transcription pin-yin correcte
serait tài jí quàn.